L'actualité m'oblige à consacrer le blog à la libération de Bahar, nous appelons tous les lecteurs du blog à lui manifester leur soutien !
Le 17 juin, notre ami Bahar Kimyongür a été arrêté en Espagne. Jusqu’à présent personne, y compris sa famille, ne connaît la raison de cette arrestation.Le CLEA*, intal** et Investig’Action*** appelle à manifester ce mercredi 19 juin, à 16h30, devant le Ministère des affaires étrangères, rue des Petits Carmes (http://goo.gl/maps/5lKVQ) pour que l’Etat belge défende un de ses citoyens arrêté arbitrairement en Espagne.
Un site a été créé sur Facebook:
Facebook: https://www.facebook.com/events/565140966863040
Bahar passera devant le juge à Madrid demain, l’heure n’a pas été communiquée. Montrons notre soutien à Bahar et sa famille, et ne cédons pas face aux pressions. Bahar a été acquitté par la justice belge en 2009 pour les accusations de participation à un mouvement terroriste, si le gouvernement turc souhaite toujours son extradition nous ne céderons pas et nous exigeons de la Belgique qu’elle défende un de ses citoyens ainsi que sa justice!
http://www.michelcollon.info/Une-ministre-belge-confirme-Al.html
Le dernier texte de bahar Kimyongür sur le site de Michel Collon!
17 juin 2013
Des milliers d'Européens se rendent en Syrie pour combattre le
gouvernement de Damas et à fortiori le peuple syrien. La ministre belge de
l'intérieur Madame Joëlle Milquet s'est engagée à aider les familles des jeunes
Belges embrigadés par les recruteurs terroristes. Ce jeudi soir à l'émission «
Face à l'info » d'Eddy Caekelberghs, la ministre nous a donnés la confirmation
que l'Etat belge a abandonné nos jeunes à leur sort mais qu'il serait ferme à
leur égard en cas de retour chez nous. En d'autres termes, nos concitoyens
enrôlés dans les bataillons d'Al Qaïda sont utiles et efficaces là où ils se
trouvent tant qu'ils servent notre guerre contre la Syrie.
Le journaliste Eddy Caekelberghs
a invité quatre intervenants pour parler des jeunes Belges partis en Syrie : une
maman anonyme dont les deux garçons se trouvent sur le front, le député MR
(libéral) Daniel Ducarme, la ministre de l'intérieur Joëlle Milquet et
moi-même.
Jointe par téléphone, la
ministre s'est taillée la part du lion avec une intervention ininterrompue de 12
minutes sur un total de 30 minutes de débat.
Pour saboter l'échange d'idées,
Mme Milquet a misé sur le procès d'intention, m'envoyant une petite phrase
assassine sur mon prétendu soutien au régime d'Assad.
Nous n'épiloguerons non pas sur
ce procédé déloyal et mesquin de la ministre mais sur le bilan de son inaction
en matière de rapatriement de nos jeunes concitoyens égarés sur le chemin de
Damas.
Dans son intervention
radiophonique, Madame Milquet a implicitement reconnu que ses officiers de
liaison en poste en Turquie ont brassé du vent. Du vent parce que, d'après elle,
pour retrouver les jeunes Belges, l'on ne peut aller au delà de Bab el Hawa,
littéralement la Porte du Vent en arabe, le principal poste-frontière
turco-syrien situé dans la province du Hatay.
Passons. Passons et citons la
ministre :
"J'ai été voir longuement le
ministre de l'intérieur turc, le chef de la sûreté de l'Etat turc. J'ai vu
Monsieur Erdogan. J'ai vu le ministre de la justice. J'ai redonné aussi (au-delà
de ce que nos services ont fait) les photos que j'avais eues des mamans et les
numéros de téléphone pour qu'ils tentent de les localiser, les différents
éléments... Ils étaient apparemment sortis par Bab El Hawa. [Ils] devraient se
situer plus ou moins dans le Nord de la Syrie.
Ils (les Turcs Ndr) ont dit et
promis qu'ils mettaient tout en œuvre pour pouvoir les localiser s'ils se
retrouvaient en Turquie. (...) L'ambassade est au courant. Elle est prête à
aller jusqu'à la frontière. (...) les autorités (turques NDR) [peuvent]
retrouver un des deux ou les deux (enfants de la maman invitée à l'émission Ndr)
s'ils se trouvent sur le sol turc. Mais évidemment, ils ne peuvent pas entrer en
Syrie."
Evidemment, souligne-t-elle.
Bein voyons. Entrer en Syrie ? Quelle idée ! Des criminels venus du monde
entier, des violeurs, des coupeurs de route et de gorges, des malfrats à la
petite semaine, quelques romantiques révolutionnaires, des aventuriers attirés
par l'odeur du sang, des Talibans afghans, daghestanais, yéménites ou
bosniaques, des journalistes français, britanniques ou israéliens, des
fondations caritatives salafistes, le sénateur US républicain John McCain, des
agents arabes de la CIA, du Mossad, les députés koweïtiens Abdel Halim Mourad et
Adel al Mawada, le prédicateur génocidaire Adnan Arour et bien d'autres chefs de
guerre religieux bref toutes les composantes de la Croisade anti-syrienne
passent par la Turquie pour pavaner en Syrie. Mais d'après la ministre Milquet,
les autorités turques ne peuvent "évidemment" pas entrer en Syrie. Croit-elle
vraiment que nous allons avaler cette fable ?
D'autre part, l'Etat turc sait
exactement où se trouvent les 9 otages chiites enlevés à Azaz ainsi que les deux
évêques chrétiens Mgr Paul Yazici et Mgr Youhanna Ibrahim. Les familles des
victimes passent d'ailleurs par la Turquie pour contacter les ravisseurs.
Autrement dit, le trousseau de clés jalousement gardé par Erdogan permettrait la
libération de biens des otages en Syrie, y compris nos jeunes embrigadés par les
maffias sectaires qui rêvent de convertir la Syrie en un califat
wahhabite.
Madame la ministre parle à
plusieurs reprises de la guerre de Syrie comme s'il s'agissait d'un différend
entre Damas et Ankara, comme si notre pays n'avait pas contribué au
pourrissement de la situation en Syrie en votant des sanctions économiques, en
encourageant la surenchère militaire, en durcissant les pressions sur l'axe de
la résistance pro-palestinienne dont la Syrie est le pivot.
Quoiqu'en pense Madame la
Ministre, l'engagement de nos concitoyens dans cette guerre n'est ni plus ni
moins un engagement de la Belgique en tant qu'Etat dans la guerre de Syrie. Et
disons-le encore plus franchement : la moindre négligence de la Belgique en la
matière est un signe de complicité de nos autorités avec le djihadisme
anti-syrien.
Madame Milquet découvre que la
rupture avec Damas empêche le contact avec nos jeunes
Poursuivons le décryptage du
discours de Madame la ministre :
Le gros problème au niveau de la
localisation téléphonique, c'est que pour les localiser, vous devez avoir un
lien évidemment avec l'opérateur national qui est évidemment l'opérateur syrien
et par rapport à des personnes en lutte avec le régime, il y a un danger et un
problème de collaboration. (...)
La Turquie soutient l'opposition
et l'armée libre syrienne (ASL) (...) Il y a aussi parfois ce problème de
technologie. Moi, j'avais demandé si, à partir de la Belgique, on pouvait
localiser via les numéros belges. Mais ce n'était pas possible parce que nous
avions besoin du lien avec l'opérateur syrien (...).
Madame Milquet sous-entend que
si nous avions eu un lien avec l'opérateur téléphonique syrien donc avec les
autorités syriennes, nous aurions pu retrouver les enfants belges. Mais
qu'attend-elle donc au nom de la sauvegarde de nos enfants et de leurs victimes
syriennes pour rétablir la ligne avec Damas ?
Madame Milquet poursuit sur un
aveu d'impuissance :
On est un peu hélas dépendant
(notre compétence s'arrêtant à la sortie de la frontière) des services turcs qui
pourtant nous ont assurés, et je pense qu'ils sont sincères sur la manière avec
laquelle ils ont mis cela dans leurs banques (de données Ndr) et leurs
différents signalements lorsqu'ils sont à la frontière (...) Nous n'avons plus
d'ambassade en Syrie. (...) Nous avons un gros problème d'accès au territoire
(...).
Nous nous passerons de tout
commentaire sur la candeur de Madame la ministre concernant la sincérité du
gouvernement turc à laquelle elle croit, elle aussi, avec sincérité. Notons
juste qu'en ce moment même, des centaines de milliers de manifestants turcs
doutent de la sincérité d'un régime qui depuis deux semaines, utilise la
matraque, les gaz, les balles en plastique, les menaces, la prison et la torture
et affiche un mépris total face aux doléances du peuple.
Ceci étant, si l'on suit le
raisonnement de Madame la ministre, on arrive à la conclusion que la réouverture
de notre ambassade en Syrie nous offrirait une opportunité pour retrouver nos
enfants. En voilà une excellente idée ! Pourquoi pas si l'on peut sauver la vie
de Belges partis en Syrie et celle des Syriens victimes des
Belges.
La vice-présidente du groupe
socialiste européen, Madame Véronique de Keyser a eu le courage de proposer de
reparler avec le président syrien après avoir exigé son départ avec acharnement
(Le Vif, 19 avril 2013).
Aujourd'hui même, une autre voix
lucide du paysage médiatique belge, le journaliste Vincent Braun de La Libre a
plaidé en faveur d'une résolution pacifique du conflit syrien. La conclusion de
son éditorial est sans appel : "Il faut impliquer l'Iran dans la résolution de
ce conflit".
La sagesse de ces paroles se
situe en parfaite opposition avec le radicalisme et l'extrémisme de notre
politique étrangère laquelle n'a d'égal que le radicalisme et l'extrémisme des
volontaires belges partis en Syrie.
"Oui Madame la Ministre,
oeuvrons pour la paix et la réconciliation et nos enfants reviendront peut-être
sains et saufs" a-t-on envie de lui dire si la fin du conflit syrien eut été sa
réelle intention.
Au début du mois d'avril 2013,
le Centre international pour l'étude de la radicalisation (ICSR) du King's
College de Londres annonçait que 140 à 600 jeunes ont été recrutés par des
cellules djihadistes actives dans des pays européens comme la France,
l'Angleterre, la Belgique, le Danemark ou les Pays-Bas.
Trois semaines plus tard, le
spécialiste européen de l'antiterrorisme Gilles de Kerchove évoquait la présence
de 500 djihadistes européens en Syrie (Martine Gozlan, Marianne, 25 avril
2013).
Le 21 mai 2013, Georges
Malbrunot, le journaliste du Figaro estimait à 800 le nombre de djihadistes
européens actifs en Syrie.
Aujourd'hui, d'après de nouveaux
éléments d'enquête, les Européens seraient entre 1.500 et 2.000, soit deux à
trois fois plus que les estimations publiées il y a trois semaines à peine
(Pierre Beyleau, Le Point, 14 juin 2013).Ils sont sans doute bien plus
nombreux à partir en Syrie.
Vu l'ampleur du phénomène, une
question s'impose : N'est-il pas pour le moins suspect que des apprentis
sorciers rêvant de commettre à Damas des attentats semblables à ceux de Madrid,
Londres ou New York puissent se rendre aussi massivement en Syrie sans être
inquiétés dès leur départ ?
Imagine-t-on un seul instant ce
que feraient les polices européennes si des prédicateurs actifs en Europe
mobilisaient des légions musulmanes pour aller égorger les Juifs d'Israël
?
Que le Mossad se rassure, la
Maison des Saoud et l'émir du Qatar, grands sponsors du djihad en Syrie, ne sont
pas prêts de trahir leur alliance avec Tel Aviv.
Quant aux terroristes européens,
conformément aux directives qui leur parviennent de Riyad ou Doha, ils préfèrent
de loin verser le sang de musulmans sunnites, chiites ou alaouites que de s'en
prendre à l'Etat hébreux.
Mais sait-on jamais, si un jour,
Al Qaïda se mettait à acheminer des djihadistes en Israël ce qui, à ce jour,
n'est jamais arrivé, il est certains que nos gouvernements neutraliseraient les
jeunes volontaires européens avec une violence extrême. Le Mossad userait sans
détour de son droit d'ouvrir le feu sur des suspects dans les aéroports
occidentaux comme il l'a très souvent fait durant les années 70 et
80.
Nous sommes dès lors en droit de
nous demander pourquoi l'Occident est si laxiste quand nos jeunes partent en
Syrie et si ferme quand ils en reviennent ?
La décision du bourgmestre
d'Anvers Bart de Wever de radier de son registre de population les candidats
djihadistes de retour de Syrie illustre bien cette stratégie d'accompagnement
passif et de confinement du djihadisme en Syrie.
Monsieur De Wever, Madame
Milquet et nombre de leurs homologues européens espéraient sans doute que la
guerre internationale contre la Syrie par djihadistes interposés allait conduire
à l'implosion du pays, gage de réussite de la théorie du chaos constructif
permettant de remodeler les nations selon nos intérêts à court
terme.
Mauvais calcul. Etant donné la
connectivité complexe du corps politique et social syrien avec les lignes de
fracture qui traversent notre monde multipolaire, toute tentative de
déstabilisation de ce pays hautement inflammable ne conduit pas à son implosion
mais bien à son explosion.
Si Madame Milquet nous avait
écoutés dès le début du conflit, nous aurions peut-être pu sauver la vie de
nombreux Syriens et de nombreux Belges.
Aujourd'hui, elle peut encore se
rattraper. Mais pour cela, nous pensons qu'elle doit impérativement se concerter
avec ses homologues européens et les convaincre à :
- promouvoir un message de paix
en Syrie, le dialogue intercommunautaire en Europe et lutter contre la
désinformation et la propagande sectaire qui contribuent à la radicalisation de
nos jeunes
- lever toutes les sanctions
européennes qui pèsent contre la Syrie et normaliser nos relations avec le
gouvernement de Damas
- présenter nos excuses au
peuple syrien pour avoir laissé les djihadistes européens contribuer à la
destruction de leur pays et pour avoir armé les terroristes actifs en
Syrie
- contraindre nos agents syriens
de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution à
saisir la chance offerte par la Russie et le gouvernement syrien de résoudre
pacifiquement le conflit.
- poursuivre légalement les
vétérans belges qui ont commis des crimes de guerre, de génocide ou des crimes
contre l'humanité en Syrie et assurer un accompagnement psychologique adapté aux
volontaires belges non terroristes,
Nous cesserons de penser que
Madame Milquet roule pour Al Qaïda le jour où elle militera concrètement pour la
paix et contre le terrorisme en Syrie.
Voici l'enregistrement audio de l'émission
Face à l'info du jeudi 13 juin 2013 animée par Eddy Caekelberghs
Merci à Cécilia et Christophe!
Dernière heure
Bahar vient d'être libéré sous caution par la justice espagnole qui donne 45 jours à la Turquie pour préciser les faits retenus à son encontre! Il convient néanmoins de ne pas relâcher la pression!
http://www.lesoir.be/265371/article/actualite/belgique/2013-06-19/bahar-kimyongur-libere-sous-caution
Dernière heure
Bahar vient d'être libéré sous caution par la justice espagnole qui donne 45 jours à la Turquie pour préciser les faits retenus à son encontre! Il convient néanmoins de ne pas relâcher la pression!
http://www.lesoir.be/265371/article/actualite/belgique/2013-06-19/bahar-kimyongur-libere-sous-caution
libéré sous caution de 10.000 €
RépondreSupprimerMerci pour l'info PourLaSyrie, ce n'est pas gagné, mais je suis soulagé de cette décision sage et prudente du juge espagnol. J'ai mis à jour cette toute chaude actualité en "commentaire" sur les deux articles parus sur LGS ...
Affaire à suivre de près évidemment ...
Je vais mieux dormir ce soir ... "l'essentiel maintenant, c'est d'éviter une extradition..." comme tu dis PourLaSyrie ça laisse un délai, du temps pour structurer une défense ... ne sous-estimons pas la difficulté pour le gouvernement turc de produire "des faits" à lui reprocher ... qui seraient internationalement reconnus valables
RépondreSupprimerPour remettre un peu de baume dans les coeurs ...
Poutine à Cameron : "Est-ce ces cannibales que vous voulez soutenir et armer ?"
Lors de la conférence de presse du 16 Juin 2013 à Londres, le président russe Vladimir Poutine a répondu au Premier ministre britannique David Cameron au sujet de la Syrie et de la volonté d’armer les rebelles contre le président Assad.
La question du journaliste : Tout d’abord une question au président Poutine : le Premier ministre [David Cameron] a déclaré par le passé que ceux qui soutiennent le président el-Assad ont le sang des enfants syriens sur leurs mains, et étant donné que la Russie arme un côté dans le conflit, n’est-il pas hypocrite de critiquer ceux qui arment l’autre côté ?
La réponse de Vladimir Poutine :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=5Jd_cL_9u_g
ou la vidéo sur l'article: http://www.silviacattori.net/article4544.html
Non, Bahar et contrairement à ce que les médias ont dit n'a pas été libéré.
RépondreSupprimerLe juge exige d'abord de payer une caution de dix mille euros pour sa libération. Cette information me vient directement d'un membre de sa famille à Bruxelles il y a une heure environ.
Liberté pour Bahar ! Libérez le !
Cécilia
Merci de l'avoir précisé Cécilia.
SupprimerLe juge l'exige, normal cela fait partie des conditions.
Maintenant que je doutais bien de la difficulté matérielle de trouver 10.000 €, pas grand monde n'a ça sous la main juste en claquant des doigts.(s'ajoutera encore après des frais d'avocat de justice). De plus en plus de familles vivent aujourd'hui en flux tendu, n'ont aucune épargne, et ont leurs comptes à sec à la fin du mois.
L'argent peut être aussi un outil de pouvoir pour faire taire les gens. La politique en France s'est "fascisée" bcp avec la droite, le montant de certaines amendes ont explosé pour que ça fasse très mal. C'est le coup de bâton "moderne" !
L'article rtbf.be dit que le mandat d'arrêt turc "se fonde sur l'intervention de M. Kimyongur lors d'une comparution à Bruxelles de l'ex-ministre de la Justice turc qui avait été verbalement vilipendé par le ressortissant belge et ses sympathisants, sans qu'aucune violence n'ait été commise", indique le journal Le Soir."
Quel rapport avec un fait "terroriste" ? aucun.
Vilipender ... c'est vague, on peut vilipender quelqu'un ou quelque chose (une action, une doctrine ...); vilipender n'est pas insulter. Vilipender la politique turque n'est pas vilipender une personne, "un EX-ministre" (d'après l'article) !!! Quelles preuves peuvent-ils avancer ? enregistrements, vidéos ...? ici, ce mandat d'arrêt international contre Bahar s'avère de nature purement politique, émis qui plus est à la base au prétexte d'une "altercation verbale" par une personne non représentative du gouvernement turc, un EX-ministre !
Normalement nous n'en sommes plus aux "lettres de cachet" !
Un mandat d'arrêt international sur la foi exclusivement de la dénonciation d'un plaignant dont les propos n'ont fait l'objet d'aucune vérification par le juge mandant ne peut que heurter l'ordre public international, français, "espagnol j'espère", européen ... car cela s'apparente à l'émission d'une sinistre lettre de cachet" !
jeudi 20 juin a paris, 14h , rassemblement devant l'ambassade d'Espagne, place pierre brisson, ( metro alma marceau) rassemblement organise pour soutenir et liberer Bahar, car il risque quand meme un extradition vers la turquie.
RépondreSupprimerj'attends d'avoir l'adresse, pour reunir la caution.
RépondreSupprimerwww.leclea.be
Vous pouvez aider les proches de Bahar à couvrir la somme de la caution en faisant un virement au compte du Clea :
>
> 363-0054263-80
> Code IBAN: BE47 3630 0542 6380
> Code BIC: BBRUBEBB
Avec la mention : «Liberté pour Bahar»
La caution a été payé par (...) et Bahar vient de quitter la prison il y a un peu plus d'une heure.
RépondreSupprimerVive Bahar !
Nous sommes tous avec toi !
Cécilia
Ouf, Voilà une bonne nouvelle!
RépondreSupprimerJe fais quand même mon texte en anglais, que je transmettrais aux sites américains et anglais demain. Je suppose que le dossier est vide, naturellement?